On perpétue inlassablement la valse sanguine pour combattre après tout
La faim de nos ancêtres,
Le rythme de nos cultures,
La production colérique,
Les revenus collectifs,
Mais quoi dire de ces habitudes morbides,
De ces mille façons festives,
De ces repas couleur sang sans remise en question,
Il suffit de voir les
corps de ces défunts s’accumuler
Comme un tapis de fourrure fracassant la fragilité de nos âmes
Pour répugner la maltraitance perpétuée et assouvir notre rage sans fin,
J’en perds le goût de rétorquer mais,
Pourtant plusieurs mènent le combat sous silence,
Mais jamais l’horreur n’aura eu autant de bruit.
La provocation pourrait être l’ultime option
Mais j’ose penser que par l’éducation et la sensibilisation,
Les piliers de notre richesse,
Il sera possible de défaire les nœuds subsistants, car
L’Humain, l’allié des plus faibles,
Le défendeur des sang-noms,
Pourrait manifestement défaire toute culture de cet angle mort névralgique et arrêter cette infâme intransigeance réservée à autrui.